Le marché de la seconde main : un business model à parfaitement définir
C’est un fait, le marché de la seconde main est en plein essor. Dans le domaine de la mode, le marché européen représenterait 16,6 milliards de dollars, rien qu’en 2022. Le volume des ventes croît très rapidement, jusqu’à atteindre les 26,5 milliards de dollars d’ici 2028. Tout porte à croire que le marché de la seconde main figure parmi les business models les plus florissants. Gros plan sur ce concept.
Les bases du marché de l’occasion et ses avantages
Les produits d’occasion ou de seconde main ont déjà servi avant d’être remis à la vente. Ce business model représente une opportunité, aussi bien pour les acheteurs que pour les vendeurs. Le concept est généralement associé à celui de l’upcycling, surcyclage ou upcyclage. Se tourner vers l’occasion est devenu un effet de mode, surtout chez les jeunes qui prônent l’économie circulaire, voire le développement durable. À cela s’ajoutent les mouvements sociaux qui encouragent la préservation de l’environnement. Il faut retenir que l’industrie de la fast-fashion engendre près de 2 milliards de tonnes de gaz à effet de serre, d’où l’essor du marché de la seconde main.
L’impact économique positif des produits de seconde main
Le marché de la seconde main en France génère près de 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Le phénomène prend davantage d’ampleur grâce aux m-commerce et aux marketplaces. L’entreprise devra néanmoins se focaliser sur la supply chain, sur la traçabilité des produits. Afin de réduire au maximum les coûts, cliquez ici pour en savoir plus sur les actions marketing et bénéficier de marges importantes. Ce mode de consommation plus éco-responsable concorde parfaitement avec les objectifs relatifs à l’accord de Paris. En d’autres termes, le marché de la seconde main tend vers la transition écologique et solidaire. Désormais, ce serait 7 personnes sur 10 qui privilégient les vêtements de seconde main.
Ressources pour mettre en place un modèle d’entreprise de seconde main performant
Lancer un modèle d’entreprise de seconde main, c’est contribuer à la préservation de l’environnement. À titre d’exemple, un projet de création de friperies requiert une évaluation des besoins financiers et des ressources indispensables pour le mener à bien. Cela implique une étude de marché locale puis nationale. Il convient de se concentrer sur les détails administratifs, sur les produits à proposer. La stratégie adoptée repose notamment sur les opérations marketing, sur l’analyse des risques sans oublier la politique tarifaire.
Dans un second temps, il s’agira de trouver des vêtements d’occasion en excellent état. Pour ce faire, vous pouvez contacter des grossistes, vous rendre dans les dépôts-ventes, rester à l’affût des bonnes affaires en ligne. Tous les moyens sont de ce fait mis en œuvre pour chiner les vêtements dégriffés, quitte à se rendre dans les boutiques associatives. Pour ce qui est du budget, l’ouverture d’une friperie nécessite entre 35 000 et 85 000 euros d’investissement.
Il s’avère judicieux de rentabiliser cette affaire en trouvant la bonne idée qui fera mouche auprès des consommateurs. Quels que soient les objectifs fixés, l’élaboration d’un business plan est cruciale. Certes, se lancer dans un tel projet ne requiert pas de diplôme spécifique, il est tout de même conseillé de suivre une formation en marketing et en gestion d’entreprise.